Indépendance alimentaire : Plaidoyer pour une ’’éducation soutenue’’ des paysans
Dakar, 20 août (APS) – Le président de la Confédération paysanne du Sénégal (CPS), Abdoulaye Arona Ka, a indiqué, mardi à Dakar, que l’indépendance alimentaire du Sénégal ne se décrète pas, mais se conquiert à force de travail obstiné grâce à une éducation soutenue des ressources humaines au premier rang desquelles figurent les paysans.
Abdoulaye Arona Ka, qui s’exprimait lors d’une conférence publique au siège de l’organisation paysanne, a rappelé que lors le dernier sommet de Kampala (Ouganda) avait porté sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique d’ici 2020, relevant que cet objectif ‘’ne peut être atteint que si on restaure le monde paysan dans ses droits’’.
Les paysans ont été longtemps les ‘’laissés pour compte de la nation, taillables et corvéables à merci’’, a estimé M. Ka qui a souligné que la nouvelle loi agricole promulguée, a réhabilité ces paysans dans leur droit.
Il a précisé qu’un ‘’mouvement paysan fort’’ est né au Sénégal et ne cherche qu’un appui pour se développer au lieu de l’aide pour survivre.
Le président du CPS a souligné que la fracture agricole mondiale commence par la fracture agricole nationale d’abord, ajoutant que sa confédération a pris les devants et s’est engagée à coté de partenaires nationaux, dont le secteur primaire (élevage, agriculture, pêche, forte, artisanats, tourisme rural) dans une dynamisme intersectorielle avec tous les secteurs susceptibles de contribuer à son essor.
Il a plaidé pour une réhabilitation du rôle de l’Etat, estimant que la satisfaction des besoins alimentaires est à la fois l’objectif premier et la condition du développement.
M. Ka a en outre proposé ‘’une sécurité alimentaire rurale et urbaine’’, ainsi qu’une contribution à la création de la richesse nationale pour un développement durable.
Selon lui, pour réussir ce challenge, il faut ‘’répondre aux besoins des populations et rester suffisamment compétitif à la fois pour résister aux importations et garder une capacité exportatrice même si celui-ci reste encore très faibles’’.
‘’Une bonne gestion des ressources naturelles sous tendue par une sécurisation foncière, sont autant de facteurs qu’il faut nécessairement prendre en compte pour ainsi permettre aux populations de vivre et non survivre’’, a noté le président du CPS.
Il a affirmé également qu’un pays qui n’est pas capable de nourrir pour l’essentiel sa population par sa propre production ‘’est voué à un sous-développement chronique’’.
Dakar, 20 août (APS) – Le président de la Confédération paysanne du Sénégal (CPS), Abdoulaye Arona Ka, a indiqué, mardi à Dakar, que l’indépendance alimentaire du Sénégal ne se décrète pas, mais se conquiert à force de travail obstiné grâce à une éducation soutenue des ressources humaines au premier rang desquelles figurent les paysans.
Abdoulaye Arona Ka, qui s’exprimait lors d’une conférence publique au siège de l’organisation paysanne, a rappelé que lors le dernier sommet de Kampala (Ouganda) avait porté sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique d’ici 2020, relevant que cet objectif ‘’ne peut être atteint que si on restaure le monde paysan dans ses droits’’.
Les paysans ont été longtemps les ‘’laissés pour compte de la nation, taillables et corvéables à merci’’, a estimé M. Ka qui a souligné que la nouvelle loi agricole promulguée, a réhabilité ces paysans dans leur droit.
Il a précisé qu’un ‘’mouvement paysan fort’’ est né au Sénégal et ne cherche qu’un appui pour se développer au lieu de l’aide pour survivre.
Le président du CPS a souligné que la fracture agricole mondiale commence par la fracture agricole nationale d’abord, ajoutant que sa confédération a pris les devants et s’est engagée à coté de partenaires nationaux, dont le secteur primaire (élevage, agriculture, pêche, forte, artisanats, tourisme rural) dans une dynamisme intersectorielle avec tous les secteurs susceptibles de contribuer à son essor.
Il a plaidé pour une réhabilitation du rôle de l’Etat, estimant que la satisfaction des besoins alimentaires est à la fois l’objectif premier et la condition du développement.
M. Ka a en outre proposé ‘’une sécurité alimentaire rurale et urbaine’’, ainsi qu’une contribution à la création de la richesse nationale pour un développement durable.
Selon lui, pour réussir ce challenge, il faut ‘’répondre aux besoins des populations et rester suffisamment compétitif à la fois pour résister aux importations et garder une capacité exportatrice même si celui-ci reste encore très faibles’’.
‘’Une bonne gestion des ressources naturelles sous tendue par une sécurisation foncière, sont autant de facteurs qu’il faut nécessairement prendre en compte pour ainsi permettre aux populations de vivre et non survivre’’, a noté le président du CPS.
Il a affirmé également qu’un pays qui n’est pas capable de nourrir pour l’essentiel sa population par sa propre production ‘’est voué à un sous-développement chronique’’.
20-08-2008 14:06 GMT
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