La menace ne vient pas des baleines
Le Bureau du Programme Marin pour l'Afrique de l'Ouest (Wwf Wamer) en collaboration avec le Lenfest Ocean Program avait organisé un atelier le jeudi 8 mai 2008 au Novotel Dakar pour vulgariser le rapport d'une recherche menée sur les interactions entre les mammifères marins et les pêcheries dans l'écosystème du Nord-Ouest africain.
Il se dégage de cette étude scientifique que les baleines ne sont pas une menace pour les poissons comme le suggèrent leurs chasseurs. La cohabitation entre les cétacés et les poissons se porte très bien, elle n'a jamais été problématique depuis l'histoire de la civilisation. Ce sont les humains animés par des soucis commerciaux qui veulent en faire un moyen de propagande. C'est l'argument apporté par Mamadou Diallo, Manager de Programme au WWF Wamer, pour dénoncer les chasseurs de ces mammifères tenus pour responsables du déclin des populations de poissons.
En effet, l'étude scientifique menée dans l'écosystème du Nord-Ouest de l'Afrique, objet de cette session de deux jours, tient à le démontrer par ses résultats. "Les baleines et les poissons ont toujours vécu de manière naturelle et normal dans l'Océan. Ce qu'il faut dire, est qu'il y a des gens qui chassent la baleine et pour trouver des arguments à cette activité disent qu'elle constitue une menace pour les pêcheries pour mettre les gens de leur côté. Mais, les études scientifiques sérieuses qui ont été menées sur cette interaction ne le démontrent pas. Les menaces pour les poissons, il faut les chercher ailleurs, mais ne pas incriminer les baleines qui vivent naturellement dans les océans avec les poissons", a déclaré Mamadou Diallo.
Selon lui, le vrai combat aujourd'hui est de convaincre les gens par la science en leur fournissant des arguments scientifiques valables. C'est d'ailleurs pour cette raison sans doute que Dr Margerit Bowman, de Lenfast Ocean Program, a noté que cet atelier peut être utile aux décideurs, dans la mesure où cette étude ainsi restituée permettra de définir scientifiquement la réalité du problème devrait leur permettre de prendre les décisions idoines. Par ailleurs, elle espère, dit-elle, que les résultats de cette étude permettront dans une autre mesure de prendre des décisions politiques au niveau international. Pour sa part, le Ministre de la Pêche et de l'économie Maritime, Souleymane Ndéné Ndiaye, procédant à l'ouverture de l'atelier, a signalé que « la recherche et la science doivent orienter et éclairer les prises de décisions, seuls moyens selon lui de prendre des décisions pertinentes. »
De son point de vue, il y a un phénomène de sur pêche expliqué par une surexploitation des ressources, des capacités de captures excédentaires, une dégradation des écosystèmes et des habitats. Et de rappeler que le Sénégal est le premier pays de la sous-région et le troisième au niveau africain à avoir adhéré en 1982 au moratoire qui interdisait toute chasse à la baleine. En somme, il faut souligner qu'il y a plusieurs types de baleines qui vivent dans nos côtes pour leur croissance. Il s’agit entre autres de la baleine à bec, la baleine à fanon, les épaulards, les rorquals.
Chérif FAYE
Le Bureau du Programme Marin pour l'Afrique de l'Ouest (Wwf Wamer) en collaboration avec le Lenfest Ocean Program avait organisé un atelier le jeudi 8 mai 2008 au Novotel Dakar pour vulgariser le rapport d'une recherche menée sur les interactions entre les mammifères marins et les pêcheries dans l'écosystème du Nord-Ouest africain.
Il se dégage de cette étude scientifique que les baleines ne sont pas une menace pour les poissons comme le suggèrent leurs chasseurs. La cohabitation entre les cétacés et les poissons se porte très bien, elle n'a jamais été problématique depuis l'histoire de la civilisation. Ce sont les humains animés par des soucis commerciaux qui veulent en faire un moyen de propagande. C'est l'argument apporté par Mamadou Diallo, Manager de Programme au WWF Wamer, pour dénoncer les chasseurs de ces mammifères tenus pour responsables du déclin des populations de poissons.
En effet, l'étude scientifique menée dans l'écosystème du Nord-Ouest de l'Afrique, objet de cette session de deux jours, tient à le démontrer par ses résultats. "Les baleines et les poissons ont toujours vécu de manière naturelle et normal dans l'Océan. Ce qu'il faut dire, est qu'il y a des gens qui chassent la baleine et pour trouver des arguments à cette activité disent qu'elle constitue une menace pour les pêcheries pour mettre les gens de leur côté. Mais, les études scientifiques sérieuses qui ont été menées sur cette interaction ne le démontrent pas. Les menaces pour les poissons, il faut les chercher ailleurs, mais ne pas incriminer les baleines qui vivent naturellement dans les océans avec les poissons", a déclaré Mamadou Diallo.
Selon lui, le vrai combat aujourd'hui est de convaincre les gens par la science en leur fournissant des arguments scientifiques valables. C'est d'ailleurs pour cette raison sans doute que Dr Margerit Bowman, de Lenfast Ocean Program, a noté que cet atelier peut être utile aux décideurs, dans la mesure où cette étude ainsi restituée permettra de définir scientifiquement la réalité du problème devrait leur permettre de prendre les décisions idoines. Par ailleurs, elle espère, dit-elle, que les résultats de cette étude permettront dans une autre mesure de prendre des décisions politiques au niveau international. Pour sa part, le Ministre de la Pêche et de l'économie Maritime, Souleymane Ndéné Ndiaye, procédant à l'ouverture de l'atelier, a signalé que « la recherche et la science doivent orienter et éclairer les prises de décisions, seuls moyens selon lui de prendre des décisions pertinentes. »
De son point de vue, il y a un phénomène de sur pêche expliqué par une surexploitation des ressources, des capacités de captures excédentaires, une dégradation des écosystèmes et des habitats. Et de rappeler que le Sénégal est le premier pays de la sous-région et le troisième au niveau africain à avoir adhéré en 1982 au moratoire qui interdisait toute chasse à la baleine. En somme, il faut souligner qu'il y a plusieurs types de baleines qui vivent dans nos côtes pour leur croissance. Il s’agit entre autres de la baleine à bec, la baleine à fanon, les épaulards, les rorquals.
Chérif FAYE
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