vendredi 30 janvier 2009

Trois questions à Abdoulaye Arona Kâ, President de la confederation paysanne senegal

La confédération paysanne du Sénégal est une organisation forte et responsable»

Quelle est la situation dans les organisations paysannes en cette période de crise alimentaire ? Les organisations paysannes sont livrées à elles-mêmes. Contrairement au discours du chef de l’Etat lors de la fête des récoltes et de la Goana, les confédérations paysannes sont des plates-formes légalement diagnostiquées par la banque mondiale comme la notre par le biais de la Frao. Contrairement aux partis politiques dont certains sont subventionnés à hauteur de millions, nous ne recevons rien de l’Etat. La confédération paysanne que je dirige est une plate-forme non colorée, connue partout à travers les pays, notamment dans le monde rural. Nous faisons le tour du pays à chaque fois que le besoin se fait sentir. Ce qui nous revient très dispendieux parce que les moyens utilisés proviennent de ma poche. La confédération paysanne du Sénégal est une organisation forte et responsable. En tant qu’expert, à quoi est due la crise alimentaire qui sévit partout dans le monde ? Il y a de cela six ans, nous avions tiré la sonnette d’alarme sur le renchérissement des produits de première nécessité, plus précisément les céréales. C’est parce que tout simplement, il y a des changements majeurs dans le monde comme l’avènement des biocarburants. Les pays du nord transforment les céréales en éthanol (essence…). En effet, pour avoir 93 litres, il faut utiliser 450 kilogrammes de maïs, quantité qui peut nourrir un paysan en une seule année. En outre, les sept variétés qui composent les méga cultures ( mil, maïs, riz, sorgho, millet, pomme de terre et patates douces) sont par la science et la biotechnologie pour un rendement élevé. Ces variétés complètement essoufflées ne donnent plus la production qu’elles donnaient et ces variétés deviennent de plus en plus exigeantes parce qu’elles demandent trop d’engrais, d’eau et d’entretien (pesticide). C’est cela qui a fait qu’il faut maintenant recourir à la recherche pour des semences de qualité pour ces différentes variétés. Qu’en est-il du réchauffement climatique ? Du fait que l’énergie (pétrole) et les industries libèrent jusqu’à six milliards de tonnes de C02, la déforestation un milliard 600 mille tonnes de Co2, les plus petites fourmes 35 millions de tonnes de Ch4, on assiste à la fonte des glaciers et au cru des fleuves. Ce qui compromet une bonne agriculture par un manque de pluies abondantes dû à l’effet de serre. Pour y remédier, il faut planter beaucoup d’arbres pour attirer l’eau ou procédé à la provocation de pluies. En somme, la crise alimentaire résulte de facteurs hexogènes et endogènes, engendrés quelque part par une mauvaise politique agricole.
Vendredi 30 Janvier 2009 - 12:59
Groupe 24'CO

mercredi 28 janvier 2009

Importation de bovins au brésil

La confédération paysanne "encorne" le ministre de l'Élevage
La Confédération Paysanne du Sénégal n'accrédite pas la procédure utilisée par le ministère de l'Elevage pour moderniser ce secteur important de l'économie nationale. Son président, Abdoulaye Arona Kâ, adéclaré que le coût des importations de bovins "est une insulte à la science et à la biotechnologie". Mais c'est surtout de leur non-implication que les éleveurs s'insurgent.

Madame Oumy Khairy Guèye Seck, ministre de l'Elevage, ne s'était pas concertée avec les organisations paysannes avant d'importer des zébus bovins du Brésil. Ce sont les éleveurs, à travers le président de la Confédération Paysanne, Abdoulaye Arona Ka, qui le disent et fustigent la démarche du ministre, arguant qu'au cours de la journée de concertation tenue à Dakar, le lundi 03 avril 2006, sur l'élevage, les éleveurs avaient demandé que leur ministère les implique dans les décisions concernant les projets du secteur, dans la mesure où ils en sont les vrais acteurs.
Or pour le président de la Confédération Paysanne, cette demande semble n'avoir pas été prise en considération par le ministre qui,rappelle-t-il, "a investi plus de 200 millions de nos francs pour faire venir du Brésil une cargaison de 120 zébus bovins par un vol d'Air France." C'était le vendredi 21 avril dernier. Sans mâcher ses mots, M. K a déclare que
cette démarche du ministre pour moderniser l'élevage "est une tentative de maquiller les dessous soupçonneux de son ministère." Et d'ajouter que, "Importer des bêtes sur pied dans le contexte du troisième millénaire est une insulte à la recherche, à la science et à la biotechnologie."
Pour le président de la Confédération paysanne, "les autorités auraient mieux fait d'importer de la semence à inséminer à nos vaches pour la diversification des races", dit-il, en prévenant qu'il faut tirer la sonnette d'alarme. Rappelons que la confédération paysanne compte plus de 20 organisations de producteurs différents, et à en croire les propos de son président, toutes ces organisations devaient être impliquées dans cette initiative d'autant plus que, selon M. Ka, "cette importation de zébus entre dans le cadre du programme agricole 2005/2006".
Mais le courroux du président de la confédération paysanne semble porter surtout sur la politique tel que menée par le ministère de l'Elevage car, révèle M. Ka, "depuis deux ans déjà, les éleveurs membres des principales organisations faîtières ne savent pas ce qui se trame au niveau du ministère de l'élevage." Une situation "grave" selon lui, dans la mesure où "l'État n'a pas de poulailler, pas de chèvres ni de moutons, il n'a que la mission régalienne." Ainsi, "si le ministère de l'Elevage doit confectionner un programme il doit convoquer les acteurs, les producteurs autour d'une table pour essayer de faire ensemble un programme", a encore dit M. Ka qui, au nom de son organisation, déclare en outre que "ce n'est pas de cette manière qu'on peut développer l'élevage au Sénégal."
Aussi, les zébus en question étant déjà sur place, le président de la Confédération Paysanne du Sénégal estime tout de même que pour ce qui concerne la livraison des bovins aux éleveurs à des prix subventionnés après la phase d'acclimatation, "les conséquences seront ressenties d'ici à deux ans, car il n'y a aucun éleveur qui peut payer une vache à 1 million ou 700 000 francs, même si c'est subventionné." Selon lui, les vaches locales sont extraordinaires et les taureaux sont assez souvent vendus à 600 000 francs CFA l'unité. Dès lors, M. Ka suggère, entre autres, que le ministère de l'Elevage aurait pu monter un projet dénommé "une femme, une vache ".
Or, les 200 millions de francs dépensés pour l'importation des zébus, pouvaient être utilisés par exemple en inséminant une vache, pour chaque femme en milieu rural tout en subventionnant les aliments de bétail, en donnant 2,5 tonnes à chaque femme. "Cette stratégie est plus efficace pour moderniser l'élevage et elle aurait été moins coûteuse", croit en substance et fermement Abdoulaye A. Ka.

Article de : Chérif FAYE, Sud Quotidien - 12.05.2006
Revue de presse n° 261

SALON INTERNATIONAL DE L’ÉLEVAGE 2005 :

Partenariats privilégiés entre éleveurs sénégalais et français

Des pistes de partenariat ont été balisées entre professionnels de l’élevage français et sénégalais au 19ème Salon International de l’Élevage (13 -16 septembre) à Rennes (France). Une manifestation à laquelle a pris part une importante délégation sénégalaise, conduite par le ministre en charge du secteur, Mme Oumy Khaïry Gueye Seck.
Le rendez-vous international des professionnels du secteur très dynamique de l’élevage a répondu à l’attente des participants sénégalais. D’abord sur le plan professionnel, mais aussi dans le domaine du partenariat où des liens ont été noués entre éleveurs sénégalais et français. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre les importations massives de poulets, une société française (la Couvée de France) s’est engagée à s’investir au Sénégal dans la production de dinde. Des collaborations individuelles ont été également tissées, notamment entre l’éleveur sénégalais M. Alassane Ndoye et Insem Ovin et Alliance Atlantique qui se sont engagés à construire au Sénégal une unité de production de moutons “ Ladoum ”, race sénégalaise, métissée avec du Charolet (moutons de race française).
L’ambition est de permettre au Sénégal de produire en quantité et en qualité et de satisfaire le marché particulièrement en moutons de Tabaski. La mise en place d’une unité d’insémination artificielle ovine dans un environnement industriel et semi-industriel dont l’objectif sera de créer des bergeries de type moderne a été également retenue. Le président de la Confédération paysanne, Abdoulaye A. Kâ, a pu négocier une coopération dans le développement de la chaîne de froid qui devrait permettre de régler l’épineuse équation de la conservation du lait qui, pendant une bonne période de l’année, subit un véritable gâchis dans certaines zones de production.

Il a été également convenu de parvenir à un maillage des zones pastorales en unités de transformation laitière (Mini-Laiterie) ainsi que la création de Pme en milieu rural pour une production de beurre, de fromage et de lait de meilleure qualité. Il s’agit là d’un important projet qui devra fortement contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural ; mais aussi de favoriser la création d’emplois. Sur le plan professionnel, le Salon a permis aux professionnels sénégalais de s’imprégner des nouvelles technologiques dans les domaines de la santé animale.
La participation sénégalaise à cette importante rencontre a été fortement appuyée par M. Ibrahima Ndoye, délégué Promosalons en Afrique de l’Ouest - représentant officiel du Space au Sénégal. Très satisfait de ces importants acquis, le ministre de l’Élevage, Mme Oumy Khaïry Guèye Seck, a retenu, pour les prochaines éditions, de renforcer la participation sénégalaise, notamment à travers une bonne représentation des professionnels ainsi que l’édification d’un stand sénégalais pour pouvoir davantage profiter des opportunités du Salon qui gagne en expérience au fil des ans.


Dans cette perspective, les promoteurs du Salon, notamment Paul Kerdraon et Michel Lemétayer, ont avoué avoir beaucoup d’ambitions pour la 20e édition prévue du 12 au 15 septembre 2006. Le renforcement des contacts internationaux en faveur des pays en voie de développement est envisagé, notamment pour les pays africains dont l’amélioration de l’élevage constitue un enjeu important.

ADAMA MBODJ, Le Soleil

RECYCLAGE DU FER

Un marché florissant délaissé par l’État

Le recyclage du fer est une activité qui a subitement gagné de l’importance de nos jours. Il contribue ainsi à résorber le taux de chômage trop élevé de notre pays. Malheureusement, malgré tout, elle reste une activité laissée dans l’informel.

« Le fer marche toujours », aiment dire les acteurs qui ont choisi cette nouvelle industrie. Le recyclage constitue aujourd’hui un marché de grande envergure. Dans les rues de la capitale, surtout en banlieue, il est fréquent de voir de jeunes garçons se pavaner avec des sacs remplis de matériaux de fer de toutes sortes. Ils les vendent aux forgerons répartis un peu partout qui le leur achète au kilo pour le livrer aux grossistes. Mais sur la route nationale 1 à hauteur de Pikine notaire, après l’usine de fabrique des effets de toilette, près du dépôt de Veolia, se trouve un grand entrepôt. C’est Jindal International.

À la porte, garé à gauche, un camion de 16 tonnes attend d’accéder à l’intérieur pour livrer son chargement. À l’intérieur, le poste de contrôle servant à la fois de bureau est à gauche. Des camions attendent de vider leur chargement. Comme dans un village, les activités vont bon train. Chacun a sa besogne, dans cette « poubelle » de ferraille destinée à l’exportation. Des ouvriers en sueur assurent le chargement des conteneurs disposés sur des porteurs. Ils ont la redoutable tâche de les remplir. Bien organisés, ils procèdent avec tact à la pitance, comme des frères de Sisyphe, ils se battent résolument à remplir leur contrat. Pathé Pouye est le maître des lieux. Il explique la nature de son travail. « Notre travail se fait à la chaîne. Il est axé sur le contact et la démarche, avec la clientèle au centre de tout. Nos collaborateurs sont des étrangers. Ils investissent, louent leur dépôt et engagent des gens », dit-il avec fierté.


Selon lui, ce secteur, tant délaissé par les pouvoirs publics est bien porteur. « Il est laissé à l’informel, mais l’Afrique pouvait beaucoup y gagner, car ce n’est pas le fer qui manque dans nos pays », explique Pathé Pouye. « Les fournisseurs nous viennent de partout dans la sous-région. Le marché est très étendu, même s’il est régi par le prix du marché international », renchérit-il. « Il y a aussi que cela demande beaucoup de sacrifices pour obtenir le produit. Il faut donner de bons prix pour garder la clientèle du fait de la concurrence. Nous gérons bien le volet des prix. Il faut payer des avances pour obtenir des livraisons », souligne-t-il. Au même moment, une jeune fille collecte son argent et ses bouteilles de jus vidés par des manœuvres assoiffés.


Une autre femme, restauratrice, récupère le prix de ses plats de riz servis. Adossés aux carlingues des voitures garées sur place, d’autres ouvriers savourent l’humidité des pénombres étalées sur quelques mètres. Ils se reposent après leur repas. Dans cet entrepôt à l’allure d’une usine de sidérurgie, où chacun est occupé à s’acquitter de sa tâche, ils attendent l’ultime signal du maître à bord. Leur travail consiste à charger les conteneurs qui seront portés au port pour l’exportation vers l’Asie ou l’Europe. « Je leur paie 50 000 FCFA pour le chargement d’un conteneur. Ils sont bien organisés. Ils travaillent en groupe. À la fin de la journée, ils se partagent leur gain », dévoile-t-il.


Cependant, cet important marché connaît des hauts et des bas, malgré son importance. Durant la saison des pluies, où l’activité des grandes industries sidérurgiques est diminuée, le kilogramme du fer tombe à 125 FCFA. Alors qu’en période de saison sèche, il passe de 130 à 170 FCFA. Même si, selon lui, cela dépend de la qualité du fer : Moyen, léger ou lourd. « C’est une industrie bien en marche. Le fer est recyclé pour les besoins du bâtiment, mais aussi pour la confection des voitures », laisse-t-il entendre. C’est sans doute pour la forte demande que Pathé Pouye a avoué livrer en moyenne 20 conteneurs par semaine. Ce qui représente environ, selon lui, 400 à 500 tonnes de fer.

Chérif FAYE

DURÉE DE VIE DANS LA NATURE

Les plastiques ne disparaissent pas si vite

S’il y a des éléments dans la nature qui mettent beaucoup de temps à disparaître, ce sont les déchets en matière plastique. Les spécialistes sont unanimes à reconnaître que leur durée de vie varie entre 3 mois et 4000 ans. C’est pour cette raison qu’il est important non seulement de changer les comportements, mais d’adopter une politique concertée pour sauver notre environnement.

Les déchets non biodégradables rejetés sur la surface de la terre ont une durée de vie très longue. Les spécialistes ont reconnu après maintes études qu’ils peuvent résister aux aléas du temps sur une durée variant entre 3 mois à 4000 ans selon une classification établie. De ce point de vue, l’action humaine (tout individu ayant sa part de responsabilité) a fini par transformer notre environnement en dépotoir, en une poubelle où toutes les matières sont jetées sans contrôle ni législation. Du mouchoir en papier au briquet en plastique, en passant par les canettes en aluminium, aux allumettes et aux papiers de bonbon, tous ont un impact incalculable sur l’environnement et influent sur l’état de la nappe phréatique devenue imperméable.

Combien de temps ces objets mettent-ils à disparaître ? La réponse est de 3 mois à 4000 ans, selon la matière. Le mouchoir en papier met 3 mois pour disparaître. Le journal peut survivre 3 à 12 mois avant de disparaître, quand il aura fait le tour des étales de vendeurs de cacahuètes. Les peaux de bananes ou d’orange balancées à gré dans la rue résistent de 3 mois à 2 ans. Les fumeurs ne connaissent pas l’impact de leur geste machinal consistant à balancer leur mégot de cigarette à tout vent, ignorant par là qu’un mégot peut résister jusqu’à une période de cinq ans avant de disparaître. Les briquets en plastique qu’ils utilisent sont plus dangereux encore, ils résistent jusqu’à 100 ans ; de même les pneus en caoutchouc utilisés par les transporteurs résistent jusqu’à 100 ans.

Les papiers de bonbon et de chewing-gum que les jeunes femmes ont l’habitude de balancer avant même de sortir de la boutique. Ces petits papiers ont une longévité de vie de 5 ans. En même temps, les canettes de boisson en aluminium résistent de 100 à 500 ans, ainsi que les sacs, les gobelets et les bouteilles en plastiques qui peuvent atteindre 1000 ans. Si donc une boîte de conserve peut résister au temps pour une durée de 200 à 500 ans, un sac en plastique survit jusqu’à 450 ans. Les cartes téléphoniques (1000 ans de résistance) et les bouteilles de verre (4000 ans) sont les plus dangereuses d’entre toutes.

Il est ainsi évident que les matières plastiques et les matériels connexes ne disparaissent pas si vite dans la nature, et constituent un facteur de dégradation de l’environnement. Cette situation alarmante nécessite des changements dans les comportements, mais il faut un système de législation fort et concerté à la base pour trouver une solution idoine.

Chérif FAYE

mardi 27 janvier 2009

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR AGRICOLE

La fracture agricole mondiale (F.A.M)
Ouvrir des perspectives aux espaces agricoles de développement .

INTRODUCTON

La Confédération Paysanne Sénégal (CPS) salut l’initiative de Monsieur le Président de la République d’organiser le Dakar Agricole, un an après le forum économique mondial de Davos en Suisse et le sommet mondial sur la société de l’information tenu à Genève.

Si la déclaration du millénaire des Nations Unies (septembre 2000) contenant quelques lueurs d’espoirs, notamment le grand objectif de réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de gens vivant dans la pauvreté -prés de deux (02) milliards – et les objectifs subséquents de développement et qui consistent notamment de mettre en place l’éducation primaire universelle , à lutter le VIH/SIDA et le paludisme , et à mettre sur pied un partenariat mondial pour le développement, force est de constater que ‘ la Communauté Internationale entreprend à peine un tiers des efforts nécessaires pour réaliser les objectifs précisés .
Quant au Sommet de Genève qui a mis à nu la grande fracture numérique qui existe entre les pays du nord et ceux du sud, le chef de l’Etat Sénégalais de créer un fonds de Solidarité numérique sur proposition du chef l’Etat Sénégalais de créer un Fonds de Solidarité numérique sur la base de souscriptions volontaires n’a malheureusement pas remporté tous les suffrages.

A la limite l’évolution des résultats issus des forums sus évoqués, la Confédération Paysanne Sénégal prend acte pour s’en plaindre des réticences apportées par certains dirigeants du nord à l’avènement d’un monde de partage et encourage le président WADE et se pairs à persévérer dans leur requête de rupture avec le statu quo .
Par ailleurs , le CPS fait sienne la vision développement déclarée le 20 janvier 1949 par le président Américain Harry Truman, lors du rituel discours de l’Union consistant à corriger déséquilibres entre pays pauvre et pays riche grâce à un soutien technique , humain et financier. Depuis, même si les pays d’Europe de l’ouest ont eu à bénéficier du plan Marshall pour leur reconstruction , il demeure que la fracture entre les pays émergents et les pays riches n’a jamais été aussi nette .
Aussi, notre information, tout en saluant d’ores et déjà l’engagement des gouvernement , des organisations internationales, du secteur privé, de la société civile …à soutenir les espaces agricoles en développement, estime-t-elle qu’un pays qui n’est pas de nourrir pour l’essentiel sa population par sa propre production est voué à un sous-développement chronique.

A cet égard , les objectifs spécifiques ci-après peuvent être assignés eu secteur primaire dont la C.P.S constitue une émanation.
-La sécurité alimentaire rurale et urbaine
-La Contribution à la création de la richesse nationale pour un développement durable.

Pour réussir ce challenge, il faudra faire face à plusieurs enjeux, notamment :
-répondre aux besoins des populations
-rester suffisamment compétitifs à la fois pour résister aux importations et garder une capacité exportatrice même si celui –ci reste encore très faible .

A titre d’exemple, nous notons que l’importation de produit animaux au niveau du Sénégal, concurrence directement la production locale mais a surtout un effet potentiellement dangereux pour l’émergence et le développement des circuits d’apprivoisement locaux qui sont encore en phase de mise en place.

A cet enjeu économique , s’ajoute celui de santé publique, condition sine qua non pour le bien être des populations, avec en prime l’assurance qualité.

Dans le même ordre d’idée, il convient de signaler la production record de mais obtenue en 2004-près de 500 000 tonnes sur un objectif de 1million de tonnes fixé par le chef de l’Etat (le rendement moyen annuel est 80 000 tonnes).Outre l’autoconsommation, l’aviculture, source de protéines et grosse utilisatrice de cette céréale , devrait enregistrer un développement fulgurant (promotion de la volaille rurale).

Par ailleurs, la culture de blé est vivement encouragée par le chef de l’Etat Sénégalais, du fait d’une forte consommation de riz et de lait . S’agissant de ce dernier produit, une politique d’insémination artificielle pour booster la production laitière est mise à œuvre.

Toutefois, l’amélioration génétique grâce au développement des biotechnologies de devrait pas occulter la question de la conservation de la biodiversité des race domestiques qui est désormais un objectif assigné a la communauté internationale.

Il demeure entendu que toutes ces actions doivent se dérouler dans le cadre d’une bonne gestion des ressources naturelles sous tendue par une sécurisation foncière qui fait présentement l’objet d’étude et sera versée dans le corpus de la loi d’orientation agro-syvo-pastorale évoquée en exorde de cette note.

Notre point d’orgue s’inscrit dans le droit fil de l’article premier de la loi d’orientation agro-sylvo-pastoral qui prône l’augmentation du volume des productions afin de réduire l’insécurité alimentaire et d’établir notre souveraineté alimentaire .

Le mot est lâché ! SOUVERAINETE ALIMENTAIRE.

Le président de la République en a fait un large plaidoyer Kampala (Ouganda) en avril 2004, lors de la Conférence Internationale Africaine qui avait pour thème "Garantir la sécurité et nutritionnelle en Afrique d’ici 2020 . Priorité des actions-Renforcement des intervenants-Facilitation " La CPS qui entre dans son sixième moi d’existence , se place en position de connaître d’ouvrage des grands chantiers avec l’Etat dont celui de l’indépendance ne se décrète pas ; elle se conquiert à force de travail obstiné mais raisonné grâce à une éducation soutenue des ressources humaines

DAKAR AGRICOLE

Une mention spéciale est portée sur les ressources halieutiques qui forment avec l’agriculture et l’élevage le noyau dur de la confédération. Elles constituent à la fois une source d’aliments hautement nutritifs et une véritable manne financière. Leur présentation et leur exploitation rationnelle sont un gage pou la sécurité alimentaire en question et pour la génération de revenus substantiels par le biais de l’exportation.Devant leur raréfaction en Europe, nos côtes constituent les lieux les plus prises des armateurs.
Notre pays, malgré des accords de pèches juteux avec l’union Européenne, a mis en œuvre une politique visant à l’exploitation durable de la ressources, par l’instauration de périodes des repos biologiques et des zones d’exclusion. En outres, la mise en comment de nos efforts avec ceux des pays limitrophes sera de nature à prévenir le pillage de nos eaux grace aux moyens techniques de contrôle (bateaux, avions,radars ;vedettes…)

Sommes-nous d’attaque pour participer au rendez-vous du donner et du recevoir ?

Affirmation.

Au niveau national, il faut reconnaître pour s’en féliciter que l’Etat s’est donné pour objectif de doter le pays de structures de participation ou les populations- rurales en majorité peuvent parfaire leur aptitude à la gestion, s’associer à l’exercice des pouvoirs publics et assurer le développement de leur propre collectivité.

Abdou DIOUF, alors premier ministre (juillet 1972) disait au sujet de la réforme territoriale et local que ‘’ son importance réside notamment dans le fait qu’elle reconnaît l’aptitude des rurauxà ,assure de responsabilités publiques dans le cadre des collectivités locales et témoignes de la confiance des autorités dans la maturié des citoyens’’.

Il soulignait avec pertinence concernant le transfert des que ‘’ Le fait de ne pas détenir des diplomes universitaires ne constitue pas un critére d’absence de facultés, de refléxions et de jugements Nos paysans possédent un incontestable bon sens, une conscience très vive de leurs aspirations et un désir affirmé de leur progrés social et de celui de leur familles.’’

La Réforme couvre aujourd’hui l’ensemble du pays avec quatre (04) communautés rurales qui représentent le pôle de développement de base.

Cependant ‘’ les dividendes de la croissances économique ‘’ sont peu ou prou distribués dans les espaces agricoles de dévellopement, du fait notament de minorités nationales privilégiées qui aspirent à obtenir le niveau de vie dont bénéficient les occidentaux, ne sont pas préssés d’ameliorer les conditions de vie des majorités demunies mais dignes. Le monde rural,qui en est conscient,estime du reste qu’il fait un sacrifice pour le bien être du monde urbain en faisant des débauches d’énergies au dela du niveau requis par les besoins du sien.

L’Etat est invité instamment à s’intéresser plus et mieux que par le passé, autant aux zones urbaines qu’aux zones rurales et insister pour que la richesse résultant de la modernisation, de l’économie urbaine soit mise au service de l’économie rurale .réduction de la facture agricole nationale passera également par des reformes agraires et la reconnaissance de l’obligation de l’Etat de fournir une éducation et des services de santé de base aux populations. L’Etat providence n’en déplaise à un certain courant de dépensées doit encore garder la parapluie ouvert. La Confédération Paysanne Sénégal soutient qu’il faudrait repenser les objectifs de développement agricole afin de mettre l’accent non plus sur les objectifs macroéconomiques ou strictement technique mais sur une plus grande sollicitude quand au bien être des populations rurales notamment des paysans démunis.

Prendre à témoins l’opinion nationale sur l’impact de la fracture agricole nationale dans l’économie nationale et en faire une alliée pour constituer un lobi puissant pour la défense et l’illustration du paysanne et de tous les paysannes.

Au NIVEAU INTERNATIONAL, l’une des caractéristiques du monde moderne est le manque d’esprit concret avec lequel l’occident a abordé l’étude des problèmes du tiers du monde. Les pays riches ont pourtant su faire preuve d’une imagination remarquable pour concentrer leurs activités primaires, accroître leur productivité, organiser un nouveau monde de loisirs et de services. Par contre, leurs programmes de développement en direction des pays du nord est telle que les pays du sud n’ont guères eue d’autres choix que de demeurer des clients obligés des donateurs en matières de biens transformés, de services et de financement.

En matière de développement rural,ce n’est pas tant la fin de l’aide liés (*) qu’il faut proposé mais l’arrêt des dos qui constituent des aides directes à l’export destiné aux agriculteurs du nord au dépend du sud.

Là également, leur opinion nationale est interpellée pour la mise en place de partenariats et co-développement nord sud accès non pas sur la fourniture de lait ou de blé (gratuite ou pas) mais sur les transferts de technologies et dont on parle tant mais que l’on se garde bien de mettre en pratique afin de préserver les débouchés des pays industrialisés. Dans cette perspective l’aide alimentaire apparaît certes comme un œuvre de bienfaisance alors qu’en fait elle ronge les économies des pays les plus vulnérables. C’est une arme de paupérisation massive plus explosive que celle d’Hiroshima.

Délit de participation aux Assises nationales : Le ministre Hamath Sall veut casser le Cncr

Délit de participation aux Assises nationales : Le ministre Hamath Sall veut casser le Cncr
Le ministre de l’Agriculture, Hamath Sall, a signifié à tous ses services, ainsi qu’à tous les partenaires techniques et financiers et au corps diplomatique, sa volonté de voir le Cncr mis en quarantaine. Selon cette structure, on veut la punir pour avoir pris part aux Assises nationales. Par Mohamed GUEYELe temps des rapports policés, empreints d’hypocrisie, a cessé, le moment est à la guerre ouverte. Le ministre de l’Agriculture, M. Hamath Sall a fait le constat de la dégradation de ses rapports avec les leaders de la plus représentative des organisations paysannes du pays, le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr), et a décidé de couper officiellement les ponts. Une note circulaire envoyée à tous les services dépendant de son ministère, leur a enjoint de cesser, dès réception, toutes les relations qu’ils menaient avec l’organisation paysanne, et de mettre fin à toutes les activités conjointes, même celles en cours.Ne se limitant pas à cela, le ministre Sall a rédigé une autre lettre, à l’intention des représentations diplomatiques établies au Sénégal, ainsi qu’à tous les «partenaires techniques et financiers» du pays, pour leur demander de rompre toutes les relations qu’ils entretenaient avec cette organisation, sous le motif d’activités dites «subversives». La dernière missive a été adressée aux premiers concernés, les membres du Cncr, avec des ampliations au Premier ministre ainsi qu’au président de la République. Cette mesure, si elle n’a pas surpris certains leaders paysans, a pris de court de nombreux partenaires du Sénégal, dont certains la jugent des plus mal venues. L’un de ces diplomates a d’ailleurs commenté que le plus choquant, au-delà du fond, est «le contenu de la lettre, qui contient des termes comme, ‘activités subversives’, ‘déstabilisation des institutions’…» Les gens ont tendance à juger que le ministre de l’Agriculture aurait pu se dispenser de cela.Partenaire fiableAu Cncr, les membres veulent avant tout juger la situation de manière froide et posée. Le président de cette structure, M. Samba Guèye, s’est dispensé de tout commentaire. S’il a juste voulu confirmer avoir reçu la correspondance du ministère, il a déclaré se dispenser de toute appréciation avant l’avis de son Conseil d’administration. «Ce n’est qu’une fois que le conseil de direction aura arrêté une position que nous nous permettrons de donner notre avis sur la question. Pour le moment, les différentes instances du Cncr étudient encore la lettre», a-t-il justifié. Néanmoins, d’autres membres du Conseil n’ont pas pu garder leur langue dans leur poche. L’un d’eux, parlant sous le couvert de l’anonymat, par respect des directives de son chef, affirme que le Cncr est «puni pour avoir pris part aux Assises nationales». Et il ajoute : «Ce qui arrive démontre nettement la duplicité du Président Wade. Comment peut-il, d’un côté, affirmer qu’il va étudier les conclusions des Assises lorsqu’elles lui seront soumises, et de l’autre côté, enclencher des mesures de rétorsion contre le Cncr parce qu’il a pris part aux dites assises ? C’est la preuve qu’il ne croit pas en ce qu’il dit.»Pour certains partenaires techniques et financiers, terme usité pour désigner les bailleurs de fonds étrangers, cette guéguerre sénégalo-sénégalaise est des plus malvenues. Ils rappellent que, avec l’entremise de l’Etat, et surtout, grâce à sa présence sur le terrain, le Cncr s’est imposé comme un interlocuteur incontournable et un partenaire fiable pour tous ceux qui veulent travailler avec le monde rural sénégalais. Un fonctionnaire international a indiqué au Quotidien que les engagements cumulés de certains bailleurs de fonds avec les représentants du monde rural sénégalais, n’étaient pas loin d’atteindre le milliard de francs Cfa. Cela rendait la missive du ministre de l’Agriculture d’autant plus embarrassante, qu’on ne pouvait mettre fin à des programmes en cours d’exercice, et sans évaluation.Critiques persistantesAbsent du pays, parce qu’assistant au Sommet sur la crise alimentaire en Espagne, le ministre Hamath Sall n’a pas pu être joint. De même, le secrétaire général de son département n’était pas non plus disponible. Le Quotidien n’est donc pas en mesure de dire ce qui, à part les motifs invoqués, justifie vraiment la «sortie» de Hamath Sall, que plusieurs leaders paysans ont voulu peindre sous les couleurs de quelqu’un d’ouvert, mais «qui doit mettre en œuvre des ordres qui le dépassent». Sans préjuger des explications officielles du ministre, des observateurs relèvent toutefois que les rapports entre les deux parties ont commencé à se dégrader depuis bien longtemps, et que la participation aux Assises n’a dû être qu’une goutte de plus dans le vase des frustrations.Ils font remarquer que le Cncr n’a jamais été avare de critiques envers les politiques agricoles du gouvernement, relevant au passage que, les critiques acerbes contre la Goana, n’ont été que les dernières en date, d’une longue liste. Le Cncr n’a jamais hésité, font remarquer les mêmes voix, à mobiliser ces représentants lors de ses tournées dans les localités de l’intérieur, pour évoquer une famine qu’ils étaient les seuls à voir. C’est ainsi que, lentement, mais sûrement, des relations qui au début, étaient excellentes, entre Hamath Sall et ses partenaires ruraux, se sont dégradées jusqu’au point actuel.On peut s’attendre, au regard des enjeux et des intérêts des uns et des autres, à ce que la situation évolue d’une manière ou d’une autre. Même s’il s’en défend, le gouvernement ne peut pas ignorer la représentativité et la capacité de mobilisation à l’interne et à l’extérieur du pays, du Cncr.
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Régions


Régions
CAMPAGNE AGRICOLE Les acteurs évaluent les réalisations
VELINGARA :
Le calendrier paysan examiné à la loupe au cours de la journée d’évaluation sur la campagne agricole 2006/2007 sous la présidence de M. Abdoulaye Harouna Ka, président de la Confédération paysanne Sénégal, assisté de son staff en présence de M. Thierno Kandji Ngom, consultant en développement rural/ Coordonnateur de L’Agropode (Association nationale des groupements de production et du développement) et vice-président de la Cps (Confédération paysanne Sénégal) résident à Vélingara.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Psaop (Programme des services agricoles et d’appui aux organisations paysannes) fruit de la coopération financière entre la Banque mondiale et l’Etat du Sénégal, un diagnostic institutionnel avait été organisé pour connaître le poids réel des plates-formes organisationnelles qui se réclament du monde rural. A l’issue du travail réalisé par la Frao (Fondation rurale de l’Afrique de l’Ouest), seule la Confédération paysanne Sénégal fut reconnue officiellement comme interlocutrice de l’Etat pour parler du monde rural et défendre ses intérêts tout en participant, aux côtés de l’Etat, à l’élaboration et l’application des politiques agricoles efficientes au Sénégal, dira en substance le président de la Cps, M. Ka, ce qui justifie, a-t-il précisé, sa prise de contact avec les groupements qui travaillent au sein de l’Agroprode depuis 2003, dans le département de Vélingara. D’une manière générale, cette importante concertation socio-économique a permis aux différents acteurs de faire un diagnostic sans complaisance du terroir ayant permis de déceler de visu les maux qui agitent le calendrier paysan, lié notamment à une mauvaise répartition des pluies dans le temps et dans l’espace occasionnant des poches de sécheresse par endroits, ce qui a provoqué une famine dans le terroir, mais aussi et surtout le manque d’encadrement rationnel et suivi des opérations agricoles, en particulier la mauvaise commercialisation arachidière, le retard constaté çà et là dans la distribution des semences et des intrants aux ayants droit, tout en proposant des solutions en faveur du monde rural. Ce constat alarmant a permis aux différents acteurs de situer le rôle et les responsabilités dévolus aux organisations paysannes tout comme à l’Etat, en sollicitant l’appui de celui-ci pour asseoir une agriculture diversifiée, féconde et durable, ont-ils précisé. L’accent a été mis particulièrement sur la maîtrise de l’eau, la décentralisation des crédits de financement, l’harmonisation des actions, la valorisation de l’espace rural, l’utilisation judicieuse et rationnelle des terres du Domaine national.
Pape A. DIOP
Gens

lundi 26 janvier 2009

CONSOMMER SENEGALAIS

(APS) - La consommation des céréales locales, particulièrement le maïs, en lieu et place du riz, sera au menu du programme que la Confédération paysanne du Sénégal (CPS) et l'Association des artisans du Sénégal (ADAS) vont lancer vendredi, au cours d'une cérémonie prévue à la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Dakar (CCIAD). En s'appuyant essentiellement sur ‘'la sensibilisation des populations'' de la région de Dakar dans un premier temps, ce programme veut mettre en évidence ‘'l'importance de la consommation des céréales locales, notamment le maïs, compte tenu de ses facultés, dit-on, à remplacer valablement le riz''.Une ‘'pénétration du maïs dans les habitudes alimentaires'' est donc à favoriser, a indiqué à l'APS le coordonnateur de l'Association des artisans sénégalais, Babacar Seck.‘'Il existe une soixantaine de variétés de plats et mets à base de maïs'' qu'il faut faire connaître et apprécier à la population sénégalaise qui, ‘'longtemps habituée au riz importé, commence à avoir une autre image de cette spéculation'', a soutenu M. Seck.Outre l'organisation notamment de rencontres et thé-debats au cours desquelles le concept ‘'consommer local'' sera développé et enrichi, la stratégie du programme compte aussi ‘'renforcer les ASC (associations sportives et culturelles) et les OCB (organisations communautaires de base) dans tout démarche susceptible de faciliter la pénétration des produits locaux dans les ménages, les restaurants d'entreprises'', entre autres.L'installation de maïserie dans chacune des 43 communes d'arrondissement de Dakar figure aussi parmi les objectifs du ‘'programme qui va rasseoir, selon M. Seck, une certaine quantité de maïs de la part des autorités ou des partenaires''.Le coordonnateur de l'Association des artisans sénégalais a également indiqué que d'autres céréales locales, comme le mil, seront prises en compte par ce programme dont le plan de charge, a-t-il précisé, prévoit dans un premier temps de ‘'travailler avec les restauratrices de la région de Dakar, et en second lieu les organisations de jeunes filles des mouvements associatifs''.La campagne de sensibilisation que va lancer le programme va durer un an, a-t-il encore précisé. Mais il a assuré que pendant tout ce temps, ‘'les unités de sensibilisation qui seront créées () resteront actives''.Récemment, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a réitéré le vœu de voir le Sénégal produire un million de tonnes de maïs. A ce propos, les initiateurs de ce programme estiment qu'une telle production permettra au pays de ‘'supporter les chocs exogènes majeurs car bénéficiant du renforcement de l'accumulation du capital''.
Par Momar, le 19 Jul 2007
Economie
Renchérissement des prix des denrées : Le président de la confédération paysanne monte au créneau
Le président de la Confédération paysanne du Sénégal (CPS), Abdoulaye Arona Ka, a indiqué hier à Dakar, que le Sénégal connaît depuis 3 ans une baisse de la production céréalière qui a conduit au renchérissement des prix denrées de première nécessité.
M. Ka, qui s’exprimait lors d’un point de presse au siège de la CPS, a souligné que cette baisse de production ‘’a également accentué la dépendance alimentaire à l’égard de certains produits’’. Il a rappelé que le Sénégal consomme 700.000 tonnes de riz pour une valeur de 170 milliards de francs CFA, soulignant qu’il importe 80 pour cent de la viande consommée, parce que toutes bêtes abattues viennent presque de la Mauritanie ou du Mali. Selon lui, le taux de stockage est faible et tourne autour de 19 pour cent.
‘’Les terres délaissées au profit des villes ou l’on constate une paupérisation et la création de bidonvilles, sont des facteurs de régression de notre production agricole’’, a dit Abdoulaye Arona Ka qui a soutenu que les espèces végétales cultivées se limitent aujourd’hui à 150 environ et que l’alimentation des trois quarts de la population mondiale repose sur 12 d’entre elles. Abdoulaye Arona Ka a affirmé que les semences OGM (organismes génétiquement modifiés) ont également contribué à la dépendance à l’égard de quelques variétés céréalières quand on sait que la production des OGM est destinée directement a la consommation et non à une éventuelle reproduction (semences) d’où la dépendance des firmes multinationales en ce qui concerne les semences. Il a rappelé les nombreuses initiatives du président Abdoulaye Wade, à savoir : le ‘’Dakar-agricole’’, un forum qui tentait de mettre en exergue la fracture agricole mondiale, la Grande muraille verte qui part de Dakar à Djibouti, pour lutter contre la désertification, le plan REVA, etc.
Le président de la CPS a indiqué que le nouveau concept de Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) fait partie ‘’des idées généreuses du président Abdoualaye Wade, un défi qu’il a lancé’’.
‘’Pour une réussite de cette grande entreprise, il faut remplir un certain nombre de conditions, notamment : mettre en place les facteurs appropriés de production, une meilleure maîtrise du volet institutionnel à travers une bonne coordination des bailleurs comme des intervenants ; redonner vie et vigueur à la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale’’, a-t-il soutenu.

samedi 24 janvier 2009

Divergences sur les chiffres de production de riz dans la vallee : Les paysans rectifient Me Wade

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Me Wade a avancé une production de 350 000 tonnes de riz cette année dans la vallée. Un tonnage largement revu à la baisse par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr). Le président de la Fédération des Ong/Action paysanne, Babacar Diop ne partage pas le chiffre sur la production de riz dans la vallée avancé par le chef de l’Etat. Abdoulaye Wade a annoncé une production de 350 000 tonnes cette année. Source : L'Observateur Accroché en marge d’une rencontre internationale du Cncr sur «La crise alimentaire : les voix paysannes vers les voies de la souveraineté alimentaire», précisent qu’il s’agit plutôt d’un cumul. «Je suis un paysan, un producteur de riz. J’estime qu’il sied d’attendre la fin de la campagne pour pouvoir donner un chiffre réel. Mais le chiffre de 350 000 tonnes est un cumul des saisons et non la campagne de cette année. Il s’agit donc de la contre-saison et de l’hivernage», explique le producteur. Dans le même registre, le président de la Confédération paysanne du Sénégal (Cps), Abdoulaye Arona Ka, souligne qu’il est fort probable que l’on réussisse des rendements meilleurs que l’année dernière (environ 200 000 tonnes de riz sur l’ensemble du territoire). « La surface emblavée cette année a augmenté de 40%, avec une subvention consistante de l’Etat dans le cadre de la Goana », explique M. Ka. Mais il est prudent : «je ne peux pas confirmer le chiffre des 350 000 tonnes dans la vallée. Je suis seulement sûr que la production, cette année, est supérieure à celle de l’année écoulée. D’ailleurs, on ne peut pas se fier aux statistiques ». Pour exemple, il relève que les services de l’agriculture ont dit que la surface agricole tourne autour de 19% de la superficie totale du pays, ce qui représente 3 8 000 000 ha. «Or, rappelle, M. Ka, on a emblavé 4 300 000 ha l’année dernière, une surface supérieure à ce qui a été dit. C’est contradictoire». Réduire les importations de 50% Au terme de cette rencontre internationale de deux jours, l’organisation paysanne recommande à l’Etat et à ses partenaires de favoriser une concertation entre tous les acteurs dans l’élaboration d’une politique agricole et alimentaire. Les décideurs politiques et leurs partenaires sont invités à poursuivre l’effort de mettre la priorité sur le secteur agricole et particulièrement l’agriculture familiale dans l’allocation des ressources publiques. Les paysans plaident en outre pour une réforme foncière concertée qui attribue des titres de propriété aux exploitations agricoles familiales sur les terres qu’elles détiennent. Les producteurs demandent aussi à l’Etat de contribuer au niveau régional à l’accélération de la mise en œuvre de la politique agricole de la Cedeao et de l’offensive régionale pour la production alimentaire. La déclaration de Maputo, en consacrant au moins 10% du budget national à l’agriculture, devraient être mise en œuvre, poursuivent-il. Pour sa part, le Cncr appelle ses membres à contribuer à l’atteinte, dans les 5 prochaines années, de la souveraineté alimentaire. Les membres dudit cadre ont tour à tour dit leur engagement à inverser tendance en ramenant la dépendance à 50% des importations pour nourrir le Sénégal.

http://www.rewmi.com/Divergences-sur-les-chiffres-de-production-de-riz-dans-la-vallee-Les-paysans-rectifient-Me-Wade_a15351.html

DIVERGENCES SUR LES CHIFFRES DE PRODUCTION DE RIZ DANS LA VALLEE


Les paysans rectifient Me Wade

Me Wade a avancé une production de 350 000 tonnes de riz cette année dans la vallée. Un tonnage largement revu à la baisse par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr).

Le président de la Fédération des Ong/Action paysanne, Babacar Diop ne partage pas le chiffre sur la production de riz dans la vallée avancé par le chef de l’Etat. Abdoulaye Wade a annoncé une production de 350 000 tonnes cette année.

Accroché en marge d’une rencontre internationale du Cncr sur «La crise alimentaire : les voix paysannes vers les voies de la souveraineté alimentaire», précisent qu’il s’agit plutôt d’un cumul. «Je suis un paysan, un producteur de riz. J’estime qu’il sied d’attendre la fin de la campagne pour pouvoir donner un chiffre réel. Mais le chiffre de 350 000 tonnes est un cumul des saisons et non la campagne de cette année. Il s’agit donc de la contre-saison et de l’hivernage», explique le producteur.

Dans le même registre, le président de la Confédération paysanne du Sénégal (Cps), Abdoulaye Arona Ka, souligne qu’il est fort probable que l’on réussisse des rendements meilleurs que l’année dernière (environ 200 000 tonnes de riz sur l’ensemble du territoire). « La surface emblavée cette année a augmenté de 40%, avec une subvention consistante de l’Etat dans le cadre de la Goana », explique M. Ka. Mais il est prudent : «je ne peux pas confirmer le chiffre des 350 000 tonnes dans la vallée. Je suis seulement sûr que la production, cette année, est supérieure à celle de l’année écoulée.

D’ailleurs, on ne peut pas se fier aux statistiques ». Pour exemple, il relève que les services de l’agriculture ont dit que la surface agricole tourne autour de 19% de la superficie totale du pays, ce qui représente 3 8 000 000 ha. «Or, rappelle, M. Ka, on a emblavé 4 300 000 ha l’année dernière, une surface supérieure à ce qui a été dit. C’est contradictoire».
Réduire les importations de 50%

Au terme de cette rencontre internationale de deux jours, l’organisation paysanne recommande à l’Etat et à ses partenaires de favoriser une concertation entre tous les acteurs dans l’élaboration d’une politique agricole et alimentaire. Les décideurs politiques et leurs partenaires sont invités à poursuivre l’effort de mettre la priorité sur le secteur agricole et particulièrement l’agriculture familiale dans l’allocation des ressources publiques. Les paysans plaident en outre pour une réforme foncière concertée qui attribue des titres de propriété aux exploitations agricoles familiales sur les terres qu’elles détiennent.

Les producteurs demandent aussi à l’Etat de contribuer au niveau régional à l’accélération de la mise en œuvre de la politique agricole de la Cedeao et de l’offensive régionale pour la production alimentaire. La déclaration de Maputo, en consacrant au moins 10% du budget national à l’agriculture, devraient être mise en œuvre, poursuivent-il. Pour sa part, le Cncr appelle ses membres à contribuer à l’atteinte, dans les 5 prochaines années, de la souveraineté alimentaire. Les membres dudit cadre ont tour à tour dit leur engagement à inverser tendance en ramenant la dépendance à 50% des importations pour nourrir le Sénégal.

Article Par JEAN-PIERRE MANE,
LObservateur.sn

jeudi 22 janvier 2009

de abdoulaye arona ka CPS‏
De :
babacar sene (babasene@hotmail.com)
Envoyé :
mer. 15/08/07 13:04
À :
agropasteur@yahoo.fr
Cc :
babasene@hotmail.com
entretien avec Abdoulaye Arona Ka Président de la Confédération Paysanne du Sénégal

L'avénement du ministére du développement rural et de l'agriculture a été une doléance assouvie pour les membres de la confédration paysanne du sénégal dont à travers leur organisation ils n'ont jamais cessé de fustiger l'éparpillement des différentes activités concourant au développement du monde rural,le manque de cohérence et de tratégies entre les différents programmes;une maladresse dénoncée dés le début de la création de la confédération paysanne qui à travers le président Abdoulaye Arona Ka salue cette érection en véritable Ministére du Développement Rural et ne manque pas d'apporter sa contribution à l'ancrage d'un grand ministére solide du développement rural au bénéfice du monde rural
Entretien avec Abdoulaye Arona Ka Président de la Confédération Paysanne du sénégal

Agropasteur:Le come back du grand Minstére du développement rural procéde d' une vision globale des autoités du sénégal qui véritablement veulent faire de l'agriculture le moteur du déveleoppement économique et social du sénégal quelle lecture en faites vous?
AAK:J e peux dire que c'est une consécration ;notre combat de tous les jours du fait du manque de cohérence et de synergie noté à travers les activités menées pour le développement rural tant pour les bailleurs de fonds que du gouvernement à travers les ministéres techniques
et cela pendant trés longtemps;nous avons toujours fustigé et réclamé cette synergie des programmes au niveau de leur conception et de leur mise en oeuvre et la présence et l'implication des organisations des producteurs à la base pour que ces programmes soient en cohérence avec les préoccupartions du monde rural;donc nous saluons cette érection et en cela nous sommes en phase
Agroparteur:L a création de la CPS vient elle pour corriger ces disparités notées existents pour créer ainsi cette rupture qui se matérialisé enfin aujourdhui?
AAK
Les différentes organisations qui ont été à la bace de la création de la confédération avaient le souci de rupture et avaient vite compris qu'il fallait mener des intervenir pour corriger ces imperfections comme je les prendscréabt la co nnfédederation on cherchait à créer une structure qui regrouperait tous les secteurs d'activités concourant au développment rural dans une démarche consensuelle participative globalisante et intégrée;il ya toutes les sensibilités des agriculteurs des paysnans des éleveurs des pasteurs des pêcheurs des forestiers des horticulteurs des maraichers des écotouristes écologistes et agro-industriels:et ce que nous recherchons c'est l'implication de tous les acteurs dans ce qui nous est commun qui est le monde rural qui sans eux il y en a point et ce qu'on a à travers la confédération paysanne du sénégal
Agropasteur:Donc on peut s'attendre véritablement à cette rupture va -t-elle se matérialiser si on sait qu'au c'et le chanmpion de la théorie; wax rek?
AAKDés le début nous sommes partis d'un constat que le monde rural ne paut pas se développer uniquement avec l'agricuture seulement ni avec la pêche à elle seule ou l'élevage ou la foresterie et pour qu'il y ait développmement en matiére de ruralité,il faut que tous ces secteurs s'entremélent et s'intégrent pour générer un plus;c'et cette vision globale pour véritablement créer une économie rurale un véritable développement durable;la ruralité c'est une vision globale
Agropasteur:Quelles sont les activités que vous avez réalisées?
AAK/Pas mal d'activités ont été réalisées au delà même des réalisations concrétes et des contributions au politique de développement agricole;nous faisons des actions de terrains,de l'invrestigation rurale eta gricole avec les producteurs à la base et proposons des orientations;
au niveau de la région de tambacounda nous avons participé à résoudre les problémes de crues qui se posaient au niveau des bananeraies
des exploitations immergées englouties par les eaux de crues du fait de mauvaises praiques de coupes d'arbres riverains des expolitations or ces arbres servaient à retenir les eaux du fleuve;une sensibilisation accrue a été menée pour que les populations préservent davantage ces arbres
au niveau de sangalkam la confédération paysanne du sénégal demeure la seule organisation paysanne à initier la culture fourragére pour la constitution de réserves fourragéres pour l'alimentation du bétail
Deux cent hectares de mais dont cent soixant dix en mais jaune et trente hectares en mais fourrager ont été cultivées dans le but de montrer aux éleveurs et agropasteurs les techniques de cultures et de constitution de réserves fourragéres
Au niveau de Ross béthio en collaboration avec le Président de la communauté rurale dans son village à Ndioss peulh les techniques d'embouches bovine ovine et caprine et l'intégration agriculture et élevage ont été mise en relief à travers l'installation d'un ranch moderne ;il constitue une véritable vitrine pour les éléveurs de la modernisation et de l'intensification de l'élevage avec des objectifs précis d'accroissement des productions animales en viandes et en lait
des animaux exotiques ont été introduit pour faciliter tout cela
Au niveau de ziguinchor l'organisation d'une journée paysanne a permis de restaurer le dialogue paysan à travers les producteurs de la région et leur leaders
Cette journée a servi de prétexte pour rencontrer le feu Abbé Diamacoune Senghor pour parler de paix et développement;
il nous a révélé qu'autrefois pour prendre une femme en casamance il fallait donner une riziére comme dot pour que la femme puisse assurer pendant quatre à cinq ans l'alimentation ;et il était également interdit de divorcer sa femme pendant l'hivernage;et que la seule culture qui vaile chez les diolas c'est la culture du ventre
Agropasteur Aprés ce tour d'horizon sur les questions agricoles et rurales le constat est que depuis les indépendances )à nos jours beaucoup de milliards sontdestrinés au milieu rural mais pas toujours de changements notoires c'est le même train train;quelle analyse faites vous à cette situation ?
AAKC'est vrai;il ya récemment je déclarais lors du conseil interministéiel sur la campagne agricole que depuis 2000 à nos jours pour ce qui concerne l'élevage voilà un secteur qui a reçu par exemple beaucoup de fonds contrairement aux années précédentes où il captait seulement prés de 1.5 %du budget du ministére de l'agriculture;et la répartition se fait trés mal;mais où est cet argent là?
on fait fi des espéces à cycle court que l'on doit developper pour répondre aux exigences de la lutte contre la pauvreté,de la sécurité alimentaire et de l'atteinte des objectifs du millénaire;il manque véritablement de politiques d'élevage capable d'impulser un dynamisme novateur et de doper aussi l'économie rurale
Les actions tentées pour moderniser l'élevage sont timides;les techniciens sont plus à coté du ministére etde la direction de l'élevage que suer le terrain du déveleoppement qui est loin d'être leur souci
il est temps que l'on prenne en main tout cela parceque cela nous concerne
En plus on note une faiblesse par r apport au taux de destockage au niveau du bétail ;les éleveurs sénégalais ne savent pas destocker et tout cela traduit l'échec du ministére de l'élevage dans la mise en oeuvre de la politique initiée par l'état sénégalais sous le guide éclairé du président de la république son exellence le président Abdoulaye Wade
Il est impensable à l'heure actuelle où nous sommes que 80% des viandes consommées au sénégal nous proviennent de l'étranger soit c'est le mali,le niger ou la mauritanie pour ne citer que ceux là
c'est une honte; et nous interpellons le ministére de l'élevage pour changer de politiques d'élevage de donner corps à la vision du chef de l'état qui aime l'élevage et qui veut le voir se développer c'est son challenge et c'est que nous voulons que cela se traduise
Et piuyr que cela soit il faut l'implication des organisations professionnelles de base pour réussir ce"la
Il est regrettable que le sac de fane d'arachisdes revienne au sénégal à plus de sept mille francs et le prix e viande à 2300 voire 2400 francs alors que des projets sont là pour ce même travail je peux avouer que tous les projets sont voués à l'échec aucun résultat fiable rien que des réussites virtuelles
C'est pour cela que nous demandons l'organisation des états généraux de l'élevage
Notre vision chez nous c'est de créer une synergie entre les différents secteurs concourant au développement rural loin de vouloir développer l'élevage sans les éleveurs ou l'agriculture sans les paysans qu'il faut impliquer,écouter;il faut prendre langue avec eux et les convier autour d'une table et éviter de faire du ^rêt à porter mais adopter le sur mesure
Au niveau agricole je l'avais dit ;le plan REVA est un plan fédérateur et innovant à plus d'un titre mais il fallait régler certaines préalbles qui ont pour noms:réforme agraire,le foncier,le sol qui s'appauvrit de jour en jour,la biotechnologie,l'eau,donc des questions surlesquelles il fallait trouver des réponses avent de s'y lancer
Agropasteur:L'avénenement du PSAOP2 a vu la naissance et la participation des plates fotrmes à la mise en oeuvre du programme à travers la composante OP/quelles articulations avec CPS
AAKAutrefois il n'y avait que le CNCR donc tout à fait normal qu'il déroule le programme car étant la premiére organisation faîtiéres agricole;il faut le lui reconnaitre
donc tout à fait normal qu'il débute la premiére phase du PSAOP; et avec l'avénement des autres organsations faîtiéres appelées plates-formes il est tout à fait normal aussi qu'elles participent à la mise en ouevre du programme ainsi consolider les acquis
AgropasteurCes plates formes sont elles capables de jouer le même rôle que le CNCR
AAK/Bien sûr parceque ce sont des organsations bien représentées dans l'ensemble du territoire et qui jouissent de leur ancrage à la base;évidemment elles seront capables autant que le cncr à mobiliser les véritables acteurs du développement rural:mais il toujours de renforcements de capacités et c'est un acquis de taille
Agropasteur:Actualités obligent l'ére des APE et des APP s'installe;on parle de leurs impacts dans nos économies ;quelle appréciation en faites vous?
AAKUn président dans la sous région disait que "certains sément le coton et récoltent les subventions alors que nous semons le coton mais nous récoltons des déficits en plus" c'est révélateur à plus d'un titre quand on sait qu'au niveau de l'organsation mondiale du commerceOMC avec les trois boîtes verte,bleus et orange;nous avons du mal même à satisfaire la premiére boîte qui subventionne la recherche et faiblement l'agriculture en intrant et en engrais et jamais on peut pas subventionner l'exportattion
Contrairement aux autres pays en voie de développement
j'ai l'habitude de dire que c'est des concepts et des faits qui sont le fait des occidentaux pour les pauvres qu'ils prétendent nous sommes
Autrefois avant l'avénement de l'UEMOA les pays africains avaient des taux consolidés;le sénégal pouvait user à peu prés d'un droit de douane de plus de 180%la côte d'ivoire 150%, le burkina faso 200%
Avec l'UEMOA il ya que le TEC qui marche ;le tarif extérieur commun qui est le TEC tourne autour de 20% et avec cela on peut pas barrer les produits avec lesz subventions de l'agriculture des pays deu nord;il n'est pas possible de s'opposer à l'entrée des produits du nord,plus de compétitivité par rapport à l'agriculture des pays du noird
Au niveau des biocarburants et consortsles pays du nord utilisent 204 kg de mais pour faire 94 litres et demi d'éthanol alors que 94.5 litres d'éthanol c'est avec une voiture 4x4 faire un aller et retour dakar -saint louis
Alors que 204 kg de mais c'est les calories qu'utiliseariat un producteur pour un an pour son alimentation
et heureusement au sénégal on est encore loin d'utiliser lme mais pour les biocarburants
Agropasrteur
Votre mot de la fin
AAK
mettre l'accent sur l'avénement du minstére dudeveloppement ruralet de l'agriculture;il faudra s'y mettre en tenant compte de la synergie d'action entre les différents ministéres concernés;tout ce qui est transversal au développement de la ruralité
faire la jonctionc et la coordinatioàn pàour quau moins le developpement rural ait un répondant sur le plan économique et pour que les aécteurs à la base puissent tirer veritablement profits
y
Lors du salon de l'agriculture à paris javais annoncé qu'on ne pouvait pas et jamais réussir le plan REVA en laisa&nt en rade les organisations professionnelles de producteurs qui sont le moteur de la réussite et véritables soldats de l'économie
c'est elles eules capables de perenniser toutes les activités menées sinon c'est encote des milliards en fumée

lundi 19 janvier 2009

Astou Dieng Kâ, Une grande figure de la Diaspora Sénégalaise



Cette dame de cœur, très connue pour sa sensibilité aux problèmes des plus démunis, les enfants en particulier, est l'épouse d'Abdoulaye Arona Ka, Président de la Confédération Paysanne du Sénégal. Très en verve dans le domaine politique, cette grande intellectuelle qui a subi une formation universitaire de haute qualité dirige le Cercle de Réflexion des Cadres de la Génération du Concret Diaspora qu'elle a créé le 24 août 2007 à Paris en France.


Auparavant, Astou Dieng Kâ était première femme membre fondatrice de la Cellule Initiatives et Stratégies du Parti Démocratique Sénégalais en France. Titulaire d'un DEUG en Mathématiques, d'une Licence et d'une Maîtrise en Management et Ressources Humaines, la belle Astou Dieng Kâ a aussi subi une solide formation en Paie et Droit Social. Munie de son niveau Bac+4, elle a par ailleurs suivi plusieurs formations au Centre National des Arts et Métiers (CNAM) de France, et à l'Institut Comptable CIDEFI-LIDEC.

Présentement, Madame Kâ Astou Dieng travaille en tant que Cadre en paie et Ressources Humaines. Elle jouit d'une grande réputaion dans ce domaine et y fait office de Consultante.

samedi 17 janvier 2009

SENEGAL-AGRICULTURE

La baisse de la production explique le renchérissement des prix des denrées, selon le président de la CPS
Dakar, 31 juil (APS) – Le président de la Confédération paysanne du Sénégal (CPS), Abdoulaye Arona Ka, a indiqué jeudi à Dakar, que le Sénégal connaît depuis 3 ans une baisse de la production céréalière qui a conduit au renchérissement des prix denrées de première nécessité.
M. Ka, qui s’exprimait lors d’un point de presse au siège de la CPS, a souligné que cette baisse de production ‘’a également accentué la dépendance alimentaire à l’égard de certains produits’’.

Il a rappelé que le Sénégal consomme 700.000 tonnes de riz pour une valeur de 170 milliards de francs CFA, soulignant qu’il importe 80 pour cent de la viande consommée, parce que toutes bêtes abattues viennent presque de la Mauritanie ou du Mali. Selon lui, le taux de stockage est faible et tourne autour de 19 pour cent.

‘’Les terres délaissées au profit des villes ou l’on constate une paupérisation et la création de bidonvilles, sont des facteurs de régression de notre production agricole’’, a dit Abdoulaye Arona Ka qui a soutenu que les espèces végétales cultivées se limitent aujourd’hui à 150 environ et que l’alimentation des trois quarts de la population mondiale repose sur 12 d’entre elles.
Abdoulaye Arona Ka a affirmé que les semences OGM (organismes génétiquement modifiés) ont également contribué à la dépendance à l’égard de quelques variétés céréalières quand on sait que la production des OGM est destinée directement a la consommation et non à une éventuelle reproduction (semences) d’où la dépendance des firmes multinationales en ce qui concerne les semences.

Il a rappelé les nombreuses initiatives du président Abdoulaye Wade, à savoir : le ‘’Dakar-agricole’’, un forum qui tentait de mettre en exergue la fracture agricole mondiale, la Grande muraille verte qui part de Dakar à Djibouti, pour lutter contre la désertification, le plan REVA, etc. Le président de la CPS a indiqué que le nouveau concept de Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) fait partie ‘’des idées généreuses du président Abdoualaye Wade, un défi qu’il a lancé’’.

‘’Pour une réussite de cette grade entreprise, il faut remplir un certain nombre de conditions, notamment : mettre en place les facteurs appropriés de production, une meilleure maîtrise du volet institutionnel à travers une bonne coordination des bailleurs comme des intervenants ; redonner vie et vigueur à la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale’’, a-t-il soutenu.
La CPS, créée en 2004, revendique 480.000 membres regroupés au sein de 24 organisations d’éleveurs, d’agricultures et de pêcheurs.

Développement rural :


Un Cadre National de Concertation voit le jour
En marge de l’atelier technique sur l’Agriculture face aux APE (Accords de Partenariat Economiques) organisé à Saly Savana à Mbour par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, les Présidents des Plates-formes Paysannes des 3 P(Mamadou Dieng dit Madabo), des Forces Paysannes( Aliou Dia ), de la Confédération Paysanne du Sénégal (Abdoulaye Arona Kâ) et du Mouvement Sénégalais pour le Développement (Moustapha Sylla) ont livré à la presse la déclaration préliminaire annonçant la mise en place de leur Cadre National de Concertation qui va rythmer désormais les préoccupations des Organisations des Producteurs en Milieu Rural.


« Nous vivons sous l’ère des grands ensembles qui font que nous ne pouvons plus aller seuls pour traduire les aspirations du monde rural en véritables opportunités. C’est pourquoi Nous, Plates-formes Paysannes, les 3P, les Forces Paysannes, la Confédération paysanne sénégalaise, le Mouvement Sénégalais pour le Développement, avons décidé de mettre sur pied le Cadre National de Concertation des Plates-formes Paysannes du Sénégal reconnu sous le sigle (CNCPP) », a dit son coordonnateur, le député Aliou Dia.


Ce Cadre est né et ambitionne d’être un levier au service du Développement du Monde Rural. Son objectif est de mettre en synergie les différentes actions des plates-formes paysannes et de mieux faire entendre la voix du monde rural afin que les actions lui soient profitables. Selon le député de Force paysanne, il y va dans le sens du respecte scrupuleux de la directive collective et de l’esprit d’ouverture en vue d’aller dans le bon sens pour mieux recenser ensemble les problèmes en milieu rural de manière à mieux les traduire ensemble en opportunités et d’éviter la dispersion.


Pour rappel, dans le cadre du débat actuel sur les négociations relatives à la préparation de la signature des Accords de Partenariat Economiques (APE), le Sénégal par la voix du Chef de l’Etat, Son Excellence Maître Abdoulaye Wade vient de relancer le débat en posant la problématique des négociations d’Accords de Partenariats pour le Développement. Le secteur agricole n’est pas en reste dans ce débat. A l’image du riz, des produits laitiers, des oignons, les produits agricoles sont en effet soumis à une vive concurrence des produits européens dont les importations génèrent d’importantes recettes douanières. Or l’agriculture constitue un secteur structurant en termes de création d’emplois et de sécurité alimentaire. Un grand nombre de produits dits sensibles, est aussi constitué de produits issus de l’agriculture et de l’élevage.


LE SOLEIL 07 FEV 2008

Pour régler le problème de l'approvisionnement en eau des paturages :

Les éleveurs demandent à Serigna Bara de plaider leur cause auprès de l’Etat




Au-delà d’aller porter leurs voix auprès des plus hautes autorités du pays, les éleveurs veulent que le guide mouride investisse dans l’approvisionnement en eau des pâturages. Ils l’ont fait savoir lors d’une audience avec Serigne Bara, tenue lundi dernier.

(Correspondance) - Ils étaient une centaine d’éleveurs, venus de toutes les régions du Sénégal à prendre d'assaut le domicile du khalife général des mourides, Serigna Bara Falilou Mbacké, avant-hier. Au nom de la confédération des éleveurs et agriculteurs du Sénégal, reçus dans l'après-midi du lundi, les éleveurs ont porté à la connaissance du khalife les difficultés auxquelles leur structure est confrontée. D'ailleurs, informe-t-on, c'etait le seul point sur lequel Abdoulaye Arona Kâ, leur président, a discuté avec le khalife. S'adressant à Serigna Bara Falilou Mbacké, le président Kâ a rappelé au Khalife la période allant de 1945 à 1963, coïncidant avec le règne de Serigne Fallou Mbacké. ’Une période au cours de laquelle les pluies étaient abondantes, les prairies luxuriantes’, note-t-il.

Aujourd'hui, poursuit notre interlocuteur, le règne de son fils Serigne Bara Falilou est parti pour être similaire avec celui de son père, au regard des fortes précipitations enregistrées cette année. Mais, dit-il, "après l'hivernage, les éleveurs sont confrontés à un problème d'eau notamment dans les zones arides pour abreuver leur pâturage. C'est la raison pour laquelle ils demandent à El Hadji Bara d'intervenir pour eux au plus haut sommet de l'Etat car, ils ont presque épuisé toutes les voies de recours". Mieux, ils demandent au Khalife d'investir lui-même dans les zones les plus touchées pour résoudre définitivement le problème. Serigne Bara, qui écoutait religieusement ses hôtes, promet de faire de son possible afin que les problèmes d'eau ne soient que de mauvais souvenirs. "Vous avez bien fait de venir à la résidence de Serigne Fallou. C'est à partir de cette maison que tous les problèmes cruciaux sont résolus", dira Serigne Bara avant d'ajouter : "tous les présidents, qui ont été élus à la magistrature suprême de ce pays, l'ont été par le secret de cette maison y compris le président Wade. Je le lui ai même dit lors de mon passage au Palais de la République".

Le marabout a, à la fin des échanges, formulé des prières pour Abdoulaye Arona Kâ et sa délégation. A sa sortie d'audience, le président des éleveurs, interpellé sur le prix du kg de l'arachide, a laissé entendre que les 165 francs sont dérisoires par rapport aux attentes des paysans. "Notre structure aurait aimé que le kg soit vendu à 500 Fcfa ou plus ; ceci pour récompenser les efforts consentis par les paysans durant trois mois’, avoue-t-il. ‘Mais, ajoute notre interlocuteur, la fixation des prix n'est pas maîtrisée à cause des fluctuations des cours mondiaux de l'arachide".
Babacar MBODJ, Wal Fadjri

SENEGAL-AGRICULTURE


Indépendance alimentaire : Plaidoyer pour une ’’éducation soutenue’’ des paysans

Dakar, 20 août (APS) – Le président de la Confédération paysanne du Sénégal (CPS), Abdoulaye Arona Ka, a indiqué, mardi à Dakar, que l’indépendance alimentaire du Sénégal ne se décrète pas, mais se conquiert à force de travail obstiné grâce à une éducation soutenue des ressources humaines au premier rang desquelles figurent les paysans.
Abdoulaye Arona Ka, qui s’exprimait lors d’une conférence publique au siège de l’organisation paysanne, a rappelé que lors le dernier sommet de Kampala (Ouganda) avait porté sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique d’ici 2020, relevant que cet objectif ‘’ne peut être atteint que si on restaure le monde paysan dans ses droits’’.
Les paysans ont été longtemps les ‘’laissés pour compte de la nation, taillables et corvéables à merci’’, a estimé M. Ka qui a souligné que la nouvelle loi agricole promulguée, a réhabilité ces paysans dans leur droit.
Il a précisé qu’un ‘’mouvement paysan fort’’ est né au Sénégal et ne cherche qu’un appui pour se développer au lieu de l’aide pour survivre.
Le président du CPS a souligné que la fracture agricole mondiale commence par la fracture agricole nationale d’abord, ajoutant que sa confédération a pris les devants et s’est engagée à coté de partenaires nationaux, dont le secteur primaire (élevage, agriculture, pêche, forte, artisanats, tourisme rural) dans une dynamisme intersectorielle avec tous les secteurs susceptibles de contribuer à son essor.
Il a plaidé pour une réhabilitation du rôle de l’Etat, estimant que la satisfaction des besoins alimentaires est à la fois l’objectif premier et la condition du développement.
M. Ka a en outre proposé ‘’une sécurité alimentaire rurale et urbaine’’, ainsi qu’une contribution à la création de la richesse nationale pour un développement durable.
Selon lui, pour réussir ce challenge, il faut ‘’répondre aux besoins des populations et rester suffisamment compétitif à la fois pour résister aux importations et garder une capacité exportatrice même si celui-ci reste encore très faibles’’.
‘’Une bonne gestion des ressources naturelles sous tendue par une sécurisation foncière, sont autant de facteurs qu’il faut nécessairement prendre en compte pour ainsi permettre aux populations de vivre et non survivre’’, a noté le président du CPS.
Il a affirmé également qu’un pays qui n’est pas capable de nourrir pour l’essentiel sa population par sa propre production ‘’est voué à un sous-développement chronique’’.

20-08-2008 14:06 GMT

Conférence internationale: Garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique d'ici à 2020



Priorités des Actions, Renforcements des Intervenants et Facilitation des Partenariats
La sécurité alimentaire et nutritionnelle demeure le défi le plus fondamental de l'Afrique. Environ 200 millions d'habitants de ce continent souffrent de malnutrition, ce qui correspond à une augmentation de 15% depuis le début des années 1990 et presque au double de la malnutrition de la fin des années 1960. Malgré ces statistiques alarmantes, il faut cependant reconnaître que l'Afrique a effectué une remontée importante dans l'agenda international. De nouvelles initiatives politiques gagnent du terrain autant à l'intérieur comme en dehors du continent. S'appliquant à toute l'Afrique, cette conférence réunira un vaste éventail d'intervenants nouveaux et traditionnels afin de débattre des moyens de mettre en œuvre le changement et les actions conduisant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Il faut noter que la Confédération Paysanne Sénégal a été représentée à cette rencontre par son Président Abdoulaye Arona Kâ qui y fait une brillante participation.

Rareté des ressources en mer


La menace ne vient pas des baleines

Le Bureau du Programme Marin pour l'Afrique de l'Ouest (Wwf Wamer) en collaboration avec le Lenfest Ocean Program avait organisé un atelier le jeudi 8 mai 2008 au Novotel Dakar pour vulgariser le rapport d'une recherche menée sur les interactions entre les mammifères marins et les pêcheries dans l'écosystème du Nord-Ouest africain.

Il se dégage de cette étude scientifique que les baleines ne sont pas une menace pour les poissons comme le suggèrent leurs chasseurs. La cohabitation entre les cétacés et les poissons se porte très bien, elle n'a jamais été problématique depuis l'histoire de la civilisation. Ce sont les humains animés par des soucis commerciaux qui veulent en faire un moyen de propagande. C'est l'argument apporté par Mamadou Diallo, Manager de Programme au WWF Wamer, pour dénoncer les chasseurs de ces mammifères tenus pour responsables du déclin des populations de poissons.

En effet, l'étude scientifique menée dans l'écosystème du Nord-Ouest de l'Afrique, objet de cette session de deux jours, tient à le démontrer par ses résultats. "Les baleines et les poissons ont toujours vécu de manière naturelle et normal dans l'Océan. Ce qu'il faut dire, est qu'il y a des gens qui chassent la baleine et pour trouver des arguments à cette activité disent qu'elle constitue une menace pour les pêcheries pour mettre les gens de leur côté. Mais, les études scientifiques sérieuses qui ont été menées sur cette interaction ne le démontrent pas. Les menaces pour les poissons, il faut les chercher ailleurs, mais ne pas incriminer les baleines qui vivent naturellement dans les océans avec les poissons", a déclaré Mamadou Diallo.

Selon lui, le vrai combat aujourd'hui est de convaincre les gens par la science en leur fournissant des arguments scientifiques valables. C'est d'ailleurs pour cette raison sans doute que Dr Margerit Bowman, de Lenfast Ocean Program, a noté que cet atelier peut être utile aux décideurs, dans la mesure où cette étude ainsi restituée permettra de définir scientifiquement la réalité du problème devrait leur permettre de prendre les décisions idoines. Par ailleurs, elle espère, dit-elle, que les résultats de cette étude permettront dans une autre mesure de prendre des décisions politiques au niveau international. Pour sa part, le Ministre de la Pêche et de l'économie Maritime, Souleymane Ndéné Ndiaye, procédant à l'ouverture de l'atelier, a signalé que « la recherche et la science doivent orienter et éclairer les prises de décisions, seuls moyens selon lui de prendre des décisions pertinentes. »

De son point de vue, il y a un phénomène de sur pêche expliqué par une surexploitation des ressources, des capacités de captures excédentaires, une dégradation des écosystèmes et des habitats. Et de rappeler que le Sénégal est le premier pays de la sous-région et le troisième au niveau africain à avoir adhéré en 1982 au moratoire qui interdisait toute chasse à la baleine. En somme, il faut souligner qu'il y a plusieurs types de baleines qui vivent dans nos côtes pour leur croissance. Il s’agit entre autres de la baleine à bec, la baleine à fanon, les épaulards, les rorquals.
Chérif FAYE

lundi 12 janvier 2009

La science a encore réussi le coup !


Une jeune Britannique invente un réfrigérateur solaire portable


Emily Cummins, 21 ans, a inventé un réfrigérateur portable fonctionnant à l'énergie solaire. Imaginé dans le cadre de ses activités scolaires, l'objet conçu à partir de matériaux de récupération est aujourd'hui utilisé en Namibie où il améliore le quotidien de milliers de personnes.


L'idée est simple mais brillante : utilisant l'évaporation, ce réfrigérateur durable permet de maintenir des aliments périssables à une température d'environ 6°C, et ce pendant plusieurs jours. L'appareil est composé de deux cylindres coulissant l'un dans l'autre : le cylindre intérieur est métallique, tandis que celui de l'extérieur, percé d'ouvertures, peut être constitué de n'importe quel matériau, du bois au plastique. L'espace entre ces deux cylindres doit être rempli d'un matériau tel que sable, laine ou terre, pouvant être imbibé d'eau.


Par temps chaud, le soleil chauffe cet espace et fait s'évaporer l'eau, qui entraîne avec elle une partie de la chaleur, permettant de maintenir ce qui se trouve dans le cylindre intérieur à une température d'environ 6°C. Mlle Cummins, devenue "Fridge Lady" en Namibie (la "Dame au Réfrigérateur"), a déjà été récompensée par le passé pour la mise au point d'un presse tube de dentifrice destiné aux personnes souffrant d'arthrite. Elle espère aujourd'hui obtenir un brevet et développer un modèle de réfrigérateur portatif plus sophistiqué, utilisable lors de campagnes médicales dans les pays chauds.

Source Maxisciences.com

DISTRIBUTION D’ALIMENT BETAIL


6800 tonnes aux régions à vocation pastorale

Contrairement en 2003, lors de la période des intempéries, le monde rural va cette fois-ci recevoir de l’aliment bétail. La commission nationale de distribution de vivre de soudure a réceptionné ce jeudi 22 mai aux Grands moulins de Dakar, 6800 tonnes d’aliments bétail. A l’opposée de la démarché adoptée avec le riz, cette dotation n’est réservée qu’aux régions à vocation pastorale.

La commission nationale de distribution de vivre de soudure va débuter ce vendredi 23 mai l’acheminement des sacs d’aliment bétail. Une commande de 6800 tonnes a été réceptionnée ce jeudi 22 mai aux Grands moulins de Dakar. L’opération est ainsi officiellement lancée. Alé Lô, membre de ladite commission par ailleurs, président des élus locaux, a fait savoir que l’aliment bétail sera déchargé au niveau départemental. Le Directeur technique à la commission de la sécurité alimentaire, Massamba Diop, a fait savoir c’est suite à un travail technique effectué par le ministère de l’élevage que ce programme concerne les régions à vocation pastorale notamment Saint-Louis, Matam, Louga et une partie de la région de Kaolack. A l’en croire, les départements concernés sont Kafrine, Louga, Dahara, Linguère, Dagana, Saint-Louis, Podor et Matam.

Alé Lô a profité de cet opportunité pour lancer un appel à tous les acteurs populations comme responsables de la distribution à s’investir pour que la répartition se passe dans plus grandes transparence possible. Avant de préciser que : « contrairement au riz 25 mille tonnes de riz distribuées, les 6500 tonnes ne concerneront pas une opération nationale ». Selon lui, la distribution devra se dérouler au maximum sur une durée de trois semaines. Sur les désagréments notés dans la distribution de riz, Alé Lô pense que certains responsables n’ont pas fait la répartition d’une manière organisée. Selon lui, ces derniers devaient attendre à ce que leur dotation soit au complet pour que les opérations se passent normalement. Il a précisé que les dotations varient entre 3.5 à 5kilogrammes par personne et en fonction de la zone déterminée sur la base de statistiques du ministère de l’économie et des finances.

La confédération paysanne pense au bassin arachidier d’abord

La confédération paysanne n’est pas tout à fait en phase avec le choix porté sur les zones. Son président, Abdoulaye Arona Ka, pense que le bassin arachidier doit figurer parmi les zones prioritaires. « Le bassin arachidier est une zone à faible pluviométrie et qu’en cette période, le tapis herbacé est complètement inexistant. Elle doit être privilégiée parce que ses agriculteurs et éleveurs sont confrontés à un problème très sérieux ». A l’en croire, l’éleveur est confronté à un problème double, non seulement il doit chercher de quoi mettre sous la dent en suite il faut qu’il trouve à son bétail de l’aliment pour sa la survie. Avant de préciser que cette zone part de la région de Louga jusqu’à Fatick. De l’avis de Abdoulaye Arona Ka, « les zones où on peut faire des cultures de contre-saison peuvent venir en dernière lieu ».

Puisse que la commission est permanente, le président de la confédération paysanne fait savoir que son organisation va essayer de la saisir dès cet après midi (Ndlr : hier) pour essayer de corriger cette distorsion. « Ensemble nous allons essayer de voir comment servir Fatick qui est une zone qui fait parti du bassin arachidier qui n’a pratiquement pas d’herbe ».
Par ailleurs, M. Ka a reconnu que : « même si la dotation de 6800 tonnes ne sert pas à grande chose, il faut souligner que c’est un début parce qu’en 2003, lors des grandes intempéries, on nous avait annoncé à grande pompe de l’liment de bétail mais jusqu’à présent, il n’y a pas un seul sac qui a été vu en milieu rural ». Pour lui, « ce geste qui vient d’être fait est un plus et Avec cette phase, on va essayer de corriger cet impair au niveau ».
par Bakary DABO, SUD QUOTIDIEN , vendredi 23 mai 2008