vendredi 27 février 2009
PROGRAMME DE RECONSTITUTION DU CAPITAL SEMENCIER DE L’ARACHIDE
PROGRAMME DE RECONSTITUTION DU CAPITAL SEMENCIER DE L’ARACHIDE
Les acteurs examinent l’expérience de la première année
par Abdoulaye FALL | SUD QUOTIDIEN , vendredi 27 février 2009 | 49 Lectures
Les acteurs et techniciens de la filière de l’arachide ont entamé depuis hier Jeudi 26 Février à Kaolack une réflexion sur le schéma de la multiplication, mais aussi sur le déroulement des opérations de reconstitution du capital semencier.
Cette rencontre qui va se poursuivre jusqu’à ce jour vendredi 27 Février est en effet une occasion pour les organisations de producteurs et autres acteurs de la filière de préparer le terrain afin de rebondir sur un nouvel élan concernant les missions auxquelles ils sont assignés.
Selon la direction nationale de l’Asprodeb « l’objectif spécifique visé à travers cette rencontre consiste surtout à observer la rupture avec les méthodes ancestrales de faire pour ne pas dire de reconstitution du capital », Ainsi après une première année d’expérience tentée en 2008, les différents acteurs réunis jugent aujourd’hui nécessaire d’examiner le programme ayant été exécuté sur le terrain, autrement dit recenser l’ensemble des acquis, et la totalité des contraintes empêchant le bon déroulement de ce programme spécifique à la relance de la filière arachidière.
Ainsi depuis l’année écoulée, il faut le dire le programme de reconstruction du capital semencier de l’arachide se poursuit inlassablement dans la plupart des localités du bassin arachidier.
Confié à l’Association pour la promotion du développement à la base (Asprodeb), il est aujourd’hui piloté par six (6) coopératives réparties dans un certain nombre de localités du Bassin arachidier.
Sur le terrain, ces coopératives choisissent elles-mêmes les producteurs qui s’acquitteront des opérations de multiplication, et cela sur la base de leur compétence et leur professionnalisme. Il faut surtout dire que la reconstitution du capital semencier de l’arachide découle de la volonté de l’état d’aller vers la relance de cette filière.
Sur la base d’un certain nombre d’objectifs cherchant à assurer la disponibilité d’une production de 79.000 tonnes de semences certifiées N2 avant Décembre 2010, l’état du Sénégal en collaboration avec ses partenaires privés dont l’Asprodeb a débuté cette expérience dans les espaces limitant la vallée du fleuve Sénégal dés 2007.
L’association pour la promotion du développement à la base, toujours dans le cadre de cette démarche, a appuyé à l’époque les producteurs de la vallée dans les opérations de multiplication de la production alors estimée à une tonne sept cent (1,7 tonnes) de prébase. Ainsi multipliée, cette production est par la suite transférée au sein des organisations de producteurs du bassin arachidier.
Depuis 2008, cette production qui vient d’atteindre le cap des 20 tonnes de semences a été répartie entre six (6) coopératives résidant dans le Saloum Par contre, le fruit du partenariat entre l’Etat et l’Union européenne, a permis le financement de ce programme dans lequel l’Institut scientifique de recherche agricole (Isra) occupe une place stratégique.
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